Joseph Kosuth







Cote cliché : 42-000259-01
N° d’inventaire : AM1976-987
Fonds : Oeuvres en 3 dimensions
Titre : One and three Chairs
Description : Auteur : Kosuth Joseph (né en 1945)
Droits d'auteur : (C) ADAGP .
Crédit photographique : (C) Photo CNAC/MNAM, Dist. RMN / Philippe Migeat
Période : 20e siècle
Date : 1965
Hauteur : 2.000 m.
Longueur : 2.710 m.
Profondeur : 0.440 m.
Localisation : Paris, musée national d'Art moderne - Centre Georges Pompidou
Acquisition : Achat à la Galerie Daniel Templon (Paris) en 1974 Fonds national d'art

Joël Guenoun

C'est toujours délicat de vous interpeller sur le portfolio d'un graphiste. Parce que pourquoi lui et pas un autre. Et vous êtes nombreux à y prétendre légitimement. Mais c'est aussi le format du blog qui permet cela. Il s'agit de coup de cœurs ici et non d'une quelconque tentative pour «normer» ma vision du graphiste idéal. Mais puisque ces derniers temps il était question de graphismes, de logos, et surtout de sens, c'est bien dans ce maëlstroem que j'inscris la présentation de Joel Genoun. Il s'agit du travail d'un homme qui cherche systématiquement à associer du sens à ses créations. Et même si parfois c'en devient presque lourd pour ne pas dire «relou», j'y trouve comme l'intérêt qu'on trouve à un carnet de croquis, à un débriefing graphique qui met en scène les possibles sémantiques qui narrent les concepts et les situations. La présentation elle même est plutôt sobre et sans effet particulier. Ce n'est pas un cours de Flash ni de videaste, mais plutôt un cours de sémanticien. Ne cherchez pas ici l'effet aléatoire d'un superbe programme sous actionscript mais plutôt la démarche d'un graphiste qui ne renonce pas à l'essentiel. Décortiquer jusqu'à l'écœurement les sens cachés des signes. C'est plus que louable. C'est nécessaire. Ce devrait être La Démarche pour tout process de création pour ensuite sans doute oublier les lourdeurs et ne garder que les signes qui contractent le sens.

Site de Joel Guenoun

voir "les mots ont des visages" collection autrement + Adaptation du livre pour série de courts sur Canal +.



Tri bogateira (II)


Andrey Logvin, Gong 95, festival Gong, dédié aux médias de masse, affiche sérigraphiée.
Andrey Logvin, Les meilleurs logos russes, exposition d'un concours national, affiche sérigraphiée, 1998.
Youri Surkov, Festival Maïakovski, Moscou, affiche sérigraphiée, 2002.
vladimir Chaïka, Alternative, festival de musique, affiche sérigraphiée, 1998.
Série d'images extraites du catalogue Wlassikoff (M.), Exposer / S'exposer, Galerie Anatome, Design graphique, Paris, Panama, 2006, p.219.





Extraits du dossier de presse édité par la galerie Anatome, lors de l'exposition Tri bogateira, du 21 janvier au 16 avril 2005.

Tri bogateira (I)

Tri bogateira

Andrey Logvin, Vladimir Chaïka et Yuri Surkov ne sont pas les représentants de la communication visuelle russe actuelle, souvent médiocre, mais véritablement les dernières figures d’un art graphique qui tend à disparaître. Choisir comme image d’invitation la peinture de Victor Vasnetsov, pièce maîtresse de la Galerie Tretiakov, n’est pas innocent. Elle illustre les aventures de ces trois héros qui défendaient les frontières face à l’envahisseur. Doit-on y voir le symbole d’une résistance graphique face à l’indécence d’une capitalisation sauvage qui conduit encore aujourd’hui à la perte d’une identité visuelle russe ?

Être graphiste à Moscou aujourd’hui, c’est avant tout manquer de projets sans même parler de moyens. Difficile à croire concernant un pays qui a vu naitre le Constructivisme !

La référence aux "Tri Bogateiria", qui combataient seul chacun de leur côté mais qui ont été réunis par le peintre, est le reflet d’une attitude. Celle qui consiste à conserver un état d’esprit et produire des images d’une force et d’une chaleur insoupçonnée, une fois la barrière de la langue dépassée. Commandes publiques, affiches culturelles ou images auto-produites, chacune révèle un aspect de cette voie choisie par une poignée de graphistes résistants dont ce trio fait partie. Ironiques ou réalistes, faites de jeux de mots ou de jeux typographiques, ces affiches sont avant tout des images identitaires, produites par ce que Moscou compte de meilleur aujourd’hui.(...)


Guillaume Frauly pour Galerie Anatome

Photographie de l’exposition, Maïakowski continue..., Vladimir Chaïka, triptyque produit pour la ville de Moscou, affiche sérigraphiée, Russie, DR. Premier prix à la Biennale de Varsovie en 2004.

Cometogether, Vladimir Chaïka, DR. Cometogether

Photographie de l’exposition, C’est triste sans étiquette !, Andrey Logvin, commande de l’imprimeur LiniaGraphic !, affiche pour une exposition sur les étiquettes de bouteilles, sérigraphie, DR.

For rent, Vladimir Chaîka, affiche, DR. For rent

Photographie de l’exposition, affiche de l’exposition Je ne veux pas haïr, Andrey Logvin, Open Society Institute, affiche, DR.

Orgasmus Totalis, Andrey Logvin, DR. posters

Dans le cube, les signes de la Terre et les naissances universelles, Andrey Logvin, Russie, 1999, sérigraphie, DR. Exposition de l’artiste Stas Ischenko.

Yuri Surkov poster

Yuri Surkov poster

Espagne 36



Guerre & révolution en Espagne 1936 - 1939
(plus 300 affiches, posters, cartes postales, classées et traduites issues du livre les affiches des combattant-e-s de la Liberté).

En Avant combattants de la liberté !
CNT AIT FAI

A chaque balle un objectif.
Rejoins la Colonne Espagne libre

affiche de Monleon

Ils ne passeront pas, Nous passerons ! (Heartfield)

Ouvriers, voici votre avenir si le fascisme triomphe. Parti Syndicaliste (M.Monleon)



Le site des "increvables anarchistes" qui recense ces affiches



AES


TATIANA ARZAMASOVA

LEV EVZOVITCH
EVGENY SVYATSKY

projet "last riot" - tondo

projet "last riot" - tondo


projet "last riot" - tondo

projet "last riot" - panorama

Sardon

Sardon, usages de faux 28 Mai - 14 Juin 2009. Maison rouge. Paris


Texte issu du site web de la Maison rouge :

Avec l’installation Usages de Faux, l’artiste Sardon révèle toutes les potentialités d’un médium peu fréquent en art contemporain : le tampon. Outil un peu démodé, qu’on rattache plus facilement à l’univers des postes et douanes qu’à celui de la création artistique, le tampon est pourtant un médium complexe au croisement du dessin, de la gravure, de l’estampe, de la sculpture et de l’installation.

Sardon fait de ses tampons les dépositaires d’une collection personnelle d’images et de formules qu’il présente ici comme une sorte de cabinet de curiosité. Tout y est mis sur le même plan, sans hiérarchie : insectes, insultes, planches anatomiques, œuvres d’art, tatouages, portraits, slogans, etc. Cet univers désuet de casses d’imprimerie, de procédés artisanaux et d’objets « faits main » est un rien trompeur. Si les tampons évoquent un temps où les échanges se faisaient par missive plutôt que par clavier interposé, la pensée qui l’habite est totalement contemporaine : politique, critique, sarcastique, drôle, libre et décloisonnée.

Accès libre. dimanche 14 juin à 16h30 séance sphragidopraxique par l'artiste (pratique du tampon) accès libre

Texte de mise en garde à l'intérieur de l'expo de la Maison rouge :
Visiteuse, visiteur,

Le Tampographe est un être délicieux qui met à ta disposition ces deux meubles pleins de tampons. Il aime la joie dans les yeux des gens.

Tu peux les utiliser librement et gratuitement.

à condition toutefois :
- de te laver les mains près avoir utilisé les tampons, afin de ne pas aller tout me saloper partout avec tes doigts pleins d’encre. Il y a des lavabos très propres dans les cabinets et il y a des trucs qui valent chers dans l’exposition derrière.
- de me faire le plaisir de ranger quand tu as fini et de refermer les encreurs.
- de ne pas mélanger les encres. Il y a des tampons faits pour le bleu et d’autres faits pour le rouge, bordel de merde ne les mélangez pas.
- de ne pas voler mes putains de tampons, j’ai fait tout ce boulot pour que ça soit utilisé gratuitement, alors piquer un tampon c’est lamentable, c’est digne d’un macaque, c’est l’acte d’un mange-merde élevé dans une porcherie. Si tu me piques un tampon je regarde les bandes vidéo, je te retrouve et j’envoie des gitans pour péter la maison de ta mère.

Le tampographe Sardon

Vous pouvez retrouver mes tampons sur le blog http://le-tampographe-sardon.blogspot.com/



SARDON est "tampographe"
livre en préparation avec les éditions « l’association »
lié au groupe "le dernier cri"

tampon germanique

Bons points anthropométriques

Adam & Eve

Les loubardes pédées







Les loubardes pédées
Le fouloir, chemin de la Péloussière, St Herblain 44300 06 71 09 83 74
loubards-pedes@boum.org